Loi Travail : un mauvais projet de loi devient une mauvaise loi !
Manifestation à Reims le 15 septembre
La loi Travail n’est pas bonne pour les salarié-e-s et les jeunes. Elle ne le sera pas non plus pour l’économie du pays : augmentation du chômage et de la précarité, affaiblissement des conventions collectives au profit des accords d’entreprise, concurrence entre les entreprises poussant à l’alignement sur le « moins offrant » pour les salariés, dumping social suscitant flexibilité, précarité et remise en cause de nombre d’acquis sociaux. Cette loi est contraire aux conventions 87, 98 et 158 de l’Organisation Internationale du Travail relatives à la négociation collective, aux libertés syndicales et aux licenciements. Tous les recours et moyens juridiques possibles seront utilisés pour s’opposer à la mise en œuvre de la loi Travail. Emploi, salaires et conditions de travail restent des préoccupations majeures pour les citoyen-ne-s. Le chômage et la précarité sont des fléaux pour notre pays. Il faut créer des emplois, dans le privé comme dans le public, pour répondre aux besoins de toute la société. Il faut des emplois stables et de qualité pour le progrès social, pour la qualité de vie des salarié-e-s et des jeunes. La loi Travail provoque l’inverse ! C’est ce que constatent aujourd’hui tous les pays qui ont fait l’expérience d’une telle réforme du droit du travail : Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Allemagne. |
Affaiblir le code du travail, c’est affaiblir les droits de tous ! Après le privé, la fonction publique sera aussi concernée car nombre de règles statutaires relève de la transposition de dispositions du code du travail (dialogue social, respect de la hiérarchie des normes et des droits collectifs, temps de travail, etc.). La mobilisation continue contre la Loi TravailNos organisations débattent avec les salarié-e-s et les jeunes pour, à l’inverse de cette loi, promouvoir d’autres propositions, obtenir son abrogation et gagner de nouveaux droits pour toutes et tous. Les organisations dénoncent les faits de répression dont sont aujourd’hui victimes des militante-s syndicaux-ales, des jeunes, des salarié-e-s et |
Les organisations syndicales de salarié-e-s et de jeunesse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL appellent les salarié-e-s, privé-e-s d’emploi, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, retraité-e-s à se mobiliser massivement pour réussir la journée d’actions du 15 septembre contre la loi Travail, pour obtenir l’abrogation
de cette loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.